Saint-Barth (arrivée le 30 avril) et Saint-Martin (arrivée le 5 mai)

 Saint Barth (arrivée le 30 avril)

Nous nous laissons ensuite tenter par une invitation à Saint Barth pour suivre une régate de vieux bateaux-pays le dimanche 1 mai. Allez c’est parti vers Saint Barth, Felixou souffle ses 4 bougies en mer et écope d’un superbe déguisement de pirate.  Nous nous glissons de nuit dans le port de Gustavia,  zigzaguer entre les bateaux au mouillage que l’on entrevoit au dernier moment est un exercice très bon pour les nerfs.

Le lendemain, nous avons un ticket pour embarquer sur le schooner (goélette) sur lequel Attila fait de l’animation (cocktail manager) . C’est leur dernier jour de régate et l’équipage est au point, Captain  Ray  règle le bal avec un beau flegme britannique.

Je suis sur le banc des touristes à l’arrière avec Mag, Pauline et Felixou,  j’en profite pour prendre des tonnes de photos et notamment de Rob Roy qui nous suit, et nous croise plusieurs fois. Une journée pleine de coups de soleil, de vent, de vieux gréements, bref de bons souvenirs !

Quelques clins d’œil :

Rosalie qui s’oublie au milieu du carré et Dom qui lui glisse avec un parfait a propos une barquette de frites vide en guise de bassin, du coup elle finit tranquillement....

La sérénade de l’annexe au bord du quai de Gustavia

Le défilé de mode  et de luxe à saint Barth

Le dos en vrac de Galinette , la séance ostéo providentielle. 

La piste de décollage trop courte qui alimente les craintes pour Magali et Dom qui repartent de Saint Barth.

Les quais du port de Gustavia ne sont pas les plus accueillants et nous retournons plutôt à la baie du Colombier qui est une réserve  marine : on y voit des tortues , majestueuses sous l’eau on dirait qu’elles volent. Elles broutent tranquillement au fond. On y voit des raies qui se déplacent souvent en bancs, et on y voit des … requins (dormeurs ?). On en redemande tellement c’est chouette et tant pis pour les soldes Louis Vuitton et autre Hermès, allez on repassera.

Saint-Martin (arrivée le 5 Mai)

Nous y arrivons avec notre liste de choses à faire car c’est plutôt une escale technique : on file à la marina pour profiter du confort : aller à terre, faire laver du linge facilement, faire des petites courses dans tous les sens tranquillement. Nous nous payons une découverte tranquille de Marigot et une pizza de bienvenue dans un petit resto ou la serveuse est adorable et s’occupe particulièrement des loulous, à la limite du baby sitting, je croyais qu’il n’y avait que l’Italie pour ça, erreur, il  y a aussi la pizzeria en face de la gare des ferries à Saint Martin.

Le bateau est prêt, nous partons pour un petit tour des mouillages aux alentours avec des amis québécois sur leur joli voilier, ancien bateau de course des années 80. C’est notre dernière semaine de baignade, l’eau aux Açores ne sera probablement pas baignable, et d’ailleurs, le temps devient lourd, les alizés faiblissent, signe qu’il faut repartir vers l’Europe. Nous pensons petit à petit à notre retour, sans crainte ni déception, comme on pourrait le croire ; nous avons plutôt l’impression que la boucle se boucle, que faire la transat retour en famille donne du sens à notre ballade, et qu’après une quinzaine de jours aux Açores, nous serons contents de retrouver fin Juin nos familles et amis, que les enfants seront ravis de revoir leurs copains d’école. Bref, il ne nous reste plus qu’à savoir où l’on va se réinstaller, puis trouver un logement, et enfin organiser notre troisième déménagement en l’espace d’un an….